Avoir des mentions sur un casier judiciaire peut représenter un véritable obstacle sur le plan personnel et professionnel. Toutefois, bien que la grande majorité des métiers soit aujourd’hui règlementée, cela n’empêche guère d’envisager d’autres alternatives. Voici donc ce que vous devez savoir sur l’employabilité dans le cas d’un casier judiciaire chargé.
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Les métiers réglementés et les casiers judiciaires
La Commission européenne a recensé récemment plus de 264 catégories de professions réglementées. Ses professions ont été principalement réparties en deux groupes.
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Le premier groupe concerne toutes les activités pouvant être exercées uniquement par des individus disposant d’un diplôme spécifique. Le diplôme en question devra être conforme à la règle du numerus clausus (quota d’étudiants limité pour l’accès à la profession). Ainsi, il s’agira entre autres des professions libérales comme : la médecine, la kinésithérapie, la Psychologie, l’architecture.
Concernant le second groupe de professions réglementées, on y retrouve les professions faisant objet d’une réglementation très stricte. Il s’agit entre autres des greffiers des tribunaux de commerce, des experts judiciaires ou des mandataires judiciaires.
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Les conséquences d’un casier judiciaire sur les opportunités d’emploi
Avoir un casier judiciaire peut avoir de sérieuses conséquences sur les opportunités d’emploi. En réalité, les employeurs peuvent effectuer des vérifications sur les antécédents judiciaires des candidats lors du processus d’embauche. Dans ce cas, une condamnation pourrait rapidement influencer leur décision d’embauche.
Certaines professions sont également réglementées et exigent une autorisation spéciale pour exercer. Dans ces cas, une condamnation pourrait empêcher l’obtention d’une telle autorisation. Par exemple, les professions liées à la sécurité ou à la finance. Ces professions nécessitent généralement une vérification de l’antécédent judiciaire avant l’octroi de la licence ou de l’autorisation d’exercice.
Par ailleurs, certains emplois impliquent une relation de confiance entre l’employeur et l’employé. Il s’agit notamment de postes tels que : gardien d’enfants, de personnes âgées ou de personnes vulnérables. Dans ces cas, une condamnation pour des infractions graves, telles que des violences ou des abus, pourrait immédiatement disqualifier le candidat pour le poste.
Toutefois, cela va dépendre du type d’infraction commise et de la gravité de la condamnation. Mais aussi de la politique de l’employeur en matière d’antécédents judiciaires. Certains employeurs pourraient ne pas y prêter attention.
Les alternatives pour les personnes ayant un casier judiciaire
Les personnes ayant un casier judiciaire ont des alternatives d’emploi malgré les difficultés. Tout d’abord, elles peuvent opter pour des travaux indépendants encore appelés travail à domicile. Ensuite, elles peuvent chercher des emplois qui ne nécessitent pas vraiment de vérification d’antécédent criminel.
Par ailleurs, il existe aujourd’hui des emplois spécifiquement adaptés aux personnes ayant un casier judiciaire. Il s’agit des travaux manuels ou des travaux de construction. De plus, certaines organisations offrent des programmes de formation professionnelle aux personnes ayant un casier judiciaire. Ceux-ci pourront ainsi acquérir de nouvelles compétences et trouver un emploi grâce au diplôme obtenu.
Enfin, les personnes ayant un casier judiciaire peuvent également envisager de créer leur propre entreprise s’ils en ont les moyens. Toutefois, elles devront choisir de proposer des biens et services ne nécessitant pas la vérification de leurs antécédents judiciaires.